Lac du Der novembre 2006
Lac du Der novembre 2006
Au loin, encore plus loin que l’horizon, le soleil décline.
En cette fin de journée, le premier contact avec les grues cendrées n’est pas visuel ; ce sont leurs cris que l’on entend au loin derrière la forêt qui borde une partie du Lac du Der.
Ce cri de ralliement puissant, profond est tellement prenant qu’il vous donne la chair de poule.
Elles arrivent, elles sont dix, cent, mille, des milliers à venir prendre leurs quartiers de nuit sur le Lac du Der.
La nuit est tombée et les toutes dernières, celles qui ont fait des heures de vol pour aller manger dans les champs ou qui migrent à travers l’Europe viennent se poser au milieu de leurs congénères pour une nuit de repos.
Et c’est déjà le matin … De très bonne heure, l’aube n’est même pas encore là, il y a à peine une mince ligne claire au fond de la plaine et déjà elles s’activent, étirent leurs immenses ailes, lissent leur magnifique plumage et puisent au fond d’elles-mêmes l’énergie vitale qu’il leur faudra pour recommencer une nouvelle journée à la recherche soit du soleil du sud, soit simplement mais impérativement assez de nourriture pour survivre aux journées et nuits froides de l’hiver européen.
Et soudain, en quelques minutes dans le petit matin glacial elles s’envolent par petits groupes pour poursuivre leur existence.
Nous aussi nous continuons notre route pour aller les observer dans la campagne environnante.
Là-bas, à la lisère du bois derrière quelques arbustes, elles sont plusieurs à la recherche de la nourriture.
Nos pas font craquer l’herbe et la terre gelées. Craintives, elles s’envolent plus au loin.
Nous roulons sur les chemins de campagne à la recherche de groupes se nourrissant des graines tombées après la récolte du maïs afin de pouvoir les observer : nous en croiserons beaucoup, des jeunes et des couples d’adultes.
Nous retournons au Lac du Der pour observer les autres habitants de cette immense étendue d’eau et de terre.
Oies, canards, ragondins, vaches …..(Je sais plus les noms) se côtoient.
Ce soir, une très légère brume d’automne joue à travers les arbres. Les voilà régulières comme un métronome, elles arrivent de partout en formation de « V », accompagnées (précédées ?) de leurs cris.
Spectacle intense qui nous fait prendre conscience de la force de la nature.
Elles se poseront sur ce site protégé pour une nouvelle nuit de repos sous la protection de la lune et des étoiles.
Tous les matins, elles partiront et, tous les soirs, elles arriveront pour notre plus grand bonheur.
Merci les Grues cendrées et à bientôt …
Au loin, encore plus loin que l’horizon, le soleil décline.
En cette fin de journée, le premier contact avec les grues cendrées n’est pas visuel ; ce sont leurs cris que l’on entend au loin derrière la forêt qui borde une partie du Lac du Der.
Ce cri de ralliement puissant, profond est tellement prenant qu’il vous donne la chair de poule.
Elles arrivent, elles sont dix, cent, mille, des milliers à venir prendre leurs quartiers de nuit sur le Lac du Der.
La nuit est tombée et les toutes dernières, celles qui ont fait des heures de vol pour aller manger dans les champs ou qui migrent à travers l’Europe viennent se poser au milieu de leurs congénères pour une nuit de repos.
Et c’est déjà le matin … De très bonne heure, l’aube n’est même pas encore là, il y a à peine une mince ligne claire au fond de la plaine et déjà elles s’activent, étirent leurs immenses ailes, lissent leur magnifique plumage et puisent au fond d’elles-mêmes l’énergie vitale qu’il leur faudra pour recommencer une nouvelle journée à la recherche soit du soleil du sud, soit simplement mais impérativement assez de nourriture pour survivre aux journées et nuits froides de l’hiver européen.
Et soudain, en quelques minutes dans le petit matin glacial elles s’envolent par petits groupes pour poursuivre leur existence.
Nous aussi nous continuons notre route pour aller les observer dans la campagne environnante.
Là-bas, à la lisère du bois derrière quelques arbustes, elles sont plusieurs à la recherche de la nourriture.
Nos pas font craquer l’herbe et la terre gelées. Craintives, elles s’envolent plus au loin.
Nous roulons sur les chemins de campagne à la recherche de groupes se nourrissant des graines tombées après la récolte du maïs afin de pouvoir les observer : nous en croiserons beaucoup, des jeunes et des couples d’adultes.
Nous retournons au Lac du Der pour observer les autres habitants de cette immense étendue d’eau et de terre.
Oies, canards, ragondins, vaches …..(Je sais plus les noms) se côtoient.
Ce soir, une très légère brume d’automne joue à travers les arbres. Les voilà régulières comme un métronome, elles arrivent de partout en formation de « V », accompagnées (précédées ?) de leurs cris.
Spectacle intense qui nous fait prendre conscience de la force de la nature.
Elles se poseront sur ce site protégé pour une nouvelle nuit de repos sous la protection de la lune et des étoiles.
Tous les matins, elles partiront et, tous les soirs, elles arriveront pour notre plus grand bonheur.
Merci les Grues cendrées et à bientôt …